jeudi 7 juillet 2016

Le réaménagement de la place Bérault : Laurent Lafon refuse de reconsidérer sa position sur les nuisances



Voici une semaine que le maire de Vincennes nous a invités au Carré pour parler de l’aménagement de la place Bérault et de la rue Jean Moulin.  « Votre avis nous intéresse » était l’introduction des différents types de scénarios possibles proposés sur un questionnaire lors de la réunion.
Mais à bien y réfléchir, cette pseudo consultation était organisée sur un terrain déjà miné : celui de l’absence de consultation lors de la décision du changement d’itinéraire du bus 318. Pour rappel : nous (les riverains) avions reçu une information fin Décembre 2015 par lettre signée de M. Boissière puis assisté complètement éberlués et impuissants au démarrage des travaux début Janvier. Cette réunion au Carré était un pur trompe-l’œil : l’exaspération des riverains était palpable. On nous promet une « zone apaisée » dans un tout petit ilot de verdure, espace exigu et confiné, où les tensions provoquées par les flux bruyants, incessants, et polluants du bus 318 font déjà partie du décor. 

Du bus 318 au cours de cette soirée, il n’en a jamais été question de la part de notre maire. « Ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire », tels sont représentés les 3 singes de la sagesse dans la mythologie chinoise. Cette expression du bonheur et de la sagesse n’est pas partagée par les riverains. Leur colère est cristallisée par l’absence de réaction du maire. Certains en perdent le sommeil et l’appétit, les enfants qui subissent tout comme leurs parents la pollution, le bruit, ont un sommeil perturbé et des réveils en sursaut. Leur état de fatigue ne fait que croitre... Mais nous avons beau énumérer tous les inconvénients subis par les habitants du quartier, notre maire demeure sourd devant nos protestations. Et à force de subir, les humeurs explosent comme cela a été le cas lors de cette réunion.  

Pourquoi a- t-on ressorti ce projet d’aménagement de la place Bérault ? Oui, « ressorti » car il était dans les cartons bien avant l’apparition du bus 318 dans le secteur Bérault-Basch-République.  Notre quartier n’ayant jamais eu les faveurs de la municipalité de Vincennes, il n’a donc jamais pu être concerné par les projets d’amélioration. Dans l’hypothèse où les projets auraient été mis en place dans une bonne chronologie, d’abord l’aménagement de la place Bérault puis l’arrivée du bus 318, tous deux après concertation auprès des habitants du quartier, nous aurions peut-être pu assister à un déroulement plus « apaisé » des travaux. La perspective d’un remplacement progressif de bus polluants par des bus hybrides aurait été « le ballon d’oxygène» tant attendu par les riverains. Là encore notre maire a désespérément raté une bonne occasion de se montrer démocrate, cet art qui consiste à tenir compte de l’opinion de ses administrés. Sa seule ligne conductrice : on n’aménage pas le centre-ville, vitrine de Vincennes comme on aménagera la place Bérault. Autrement dit, le comblanchien pour les beaux quartiers et un « ersatz » de comblanchien pour les quartiers périphériques.  

Voilà quelques réflexions en tant que participants à cette réunion. Il ne faut surtout pas se laisser gagner par l’amertume car un dicton annonce que l’on récolte toujours ce que l’on a semé ! Devant le mutisme de notre maire nous devons réagir. Ouvrez la discussion autour de vous et échangez sur le site. Toute idée constructive est bonne à prendre ! Face à l’incompréhension il faut savoir se montrer persuasifs dans les idées et dans les actes.


Moun du collectif Riverains94300

1 commentaire:

  1. A mon humble avis, de membre à part entière de ce Collectif mais non de Rédacteur en chef : c'est parfait, et si un homme politique y voyait une once d'insulte c'est qu'il ne serait pas à la hauteur d'un Homme politique !

    Enfin, le message est parfait, car sur le reste : malgré les apparences souvent trompeuses, rien n'est joué ni en notre défaveur, ni en notre faveur....

    Celles & ceux qui nous soutiennent et sont à nos côtés doivent restés motivés, car nous n'avons jamais attendu en 6 mois un mea culpa du fauteur de troubles ;
    une reconnaissance de notre Collectif : OUI ;
    une prise en considération des 450 signataires, de leurs préjudices ou de leur soutien : OUI ;
    une sérieuse prise en compte de nos observations et des propositions pertinentes avancées sur l'ensemble des quartiers de Vincennes (cf jeu de dominos) : OUI ;
    une réelle liberté d'expression au sein de NOTRE ville : OUI, digne d'une Démocratie au sens éthymologique du terme, à savoir : « la souveraineté du peuple » ou « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » ainsi qu'en témoigne l'introduction de la Constitution de 1958 de la Cinquième République française.

    Présente à l'ensemble des rencontres de quartiers de notre ville, je n'ai assisté de tous côtés qu'à des citoyens en colère, parfois même très en colère comme ceux du cours Marigny qui avaient mis leur confiance entre les mains de notre troublion ( coopté pourtant par quelqu'un d'estimable, mais lui aussi quelque peu leurré par l'apparence et les faux semblants...).

    La colère gronde mais il ne l'entend pas, il feint de ne pas entendre et regarde son portable, comme le ferait tout jeune adulte pris sur un fait répréhensible ; ou répond avec une telle condescendance de façon décomplexée, qu'elle en devient gênante pour tout autre ou encore dénigre ceux qui s'opposent à lui, via "le piéton anonyme de Vincennes" ( lequel piéton est parti ..) et récemment en page 14 de son journal privé/public : il y aurait là même matière à diffamation à l'endroit de ses opposants ! Sommes nous toujours en démocratie ou serions nous retournés en monarchie, sans nous en apercevoir ? LA QUESTION MERITE D'ËTRE POSEE ! Mais auprès de qui, puisque le principal fauteur de troubles est celui là même sensé défendre l'Intérêt COLLECTIF ?

    Tous les autres partenaires décisionnaires du problème qui nous préoccupe, et même plus encore, ont reçu un dossier objectif de notre démarche. Nous ne sommes ni attentistes, ni partis en vacances et nous ne lâcherons rien. Nous vous tiendrons informés même si la période estivale commence.

    Mais vous, soyez actifs, mobilisés, nullement résignés et affichez au moins votre opposition à vos fenêtres, des affiches sont à votre disposition auprès des commerces déjà cités, et là chez vous, elles ne pourront pas être immédiatement enlevées, en catimini, comme des voleurs : çà reste une propriété privée !

    Patricia Hauzi pour le Collectif

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